BOX-OFFICE
Dans la foret - 500
Trophies Hunter - 450
Unreal - 430
Masque de Cire - 360
Euphoria - 100Note Box-Office : La crise sévit et les séances se sont donc plutôt bien remplies tenant compte de cela, le peuple cherchant à se changer les idées malgré un portefeuille amoindri et l'absence de film à portée optimiste dans les sorties de la semaine.
Dans la forêt arrive en tête grâce à sa communication généreuse tandis que Lars Von Trier prouve encore une fois son innacessibilité très loin derrière le peloton.
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Ce que la presse en pense :
Dans la forêt
Timely ProductionsUn Hemsworth qui cabotine dans une forêt mystérieuse et meurtrière, ça vous rappelle rien ? La cabane dans les bois de Drew Goddard non ? Certes, ce n'est pas exactement un copier/coller, mais franchement, on ne peut s'empécher d'avoir une légère impression de déjà vu. Peut être aussi car ce film est typique du slasher adolescent, trop sage pour être réellement flippant entre son image travaillée et un Liam Hemsworth tellement propre sur lui avec son regard qui tue et son sourire colgate pour rassurer Electra Avellan qu'on lui mettrait volontiers une claque pour lui faire comprendre dans quel merdier il a atteri. Parlant des soeurs Avellan, ce sont elles qui s'en sortent encore le mieux prises au piège entre le blondinet musclé un peu niais et un réalisateur totalement paumé quand on ne lui donne pas de créature fantastiques : Vampires, Aliens, et autres zombies à inclure dans son film. Le scénario aurait pu rattraper le débâcle, après tout, le twist final ne se devine qu'à moitié mais on ne pourra s'empêcher de se demander (attention spoiler) pourquoi les jumelles ont décidés de décimer les pauvres compagnons de lycée de Jake qui n'y sont strictement pour rien dans le fait qu'il ait trompé Sabrina. Une réaction un peu excessive non ? La notre le sera tout autant au moment de faire tomber la note....
Points accordés par le critique : 50 points
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Unreal
No Limit ProductionSommes nous vraiment allez sur la lune ? C'est le genre de question qui a toujours excité l'imaginaire collectif. Unreal propose de répondre à cette question en passant par la création d'une organisation séculaire chargée de créer de faux faits qui aident (?) l'humanité à avancer. Et Unreal le fait bien. Car la principal force du film réside dans un scénario original et particulièrement habile sublimé dans la première partie du film si généreuse en détails sur le fonctionnement de l'organisation qu'on en viendrait à croire qu'elle pourrait bien exister et se masquer par l'intermédiaire de ce film selon le principe du "si ça existait, ils n'oseraient pas faire un film dessus"(gloups !). Et si la deuxième partie du métrage perd un peu de son intérêt, elle n'en pose pas moins une question essentielle : "Ne vis t'on pas mieux en ignorant la vérité". Une question diablement contemporaine en ces temps de secret des grandes nations et qui fera lever les amateurs de la théorie du complot. Mais Unreal ne s'arrête pas à un scénario exceptionnellement intelligent, il profite d'une réalisation soignée de Shane Black qui sans se mériter un oscar fait une entrée très remarquée dans un genre plus sérieux que Kiss Kiss Bang Bang et surtout d'interprètes castés avec soin, d'un Nolte extrémiste (même si il y perd la dimension sensible de son interprétation dans Warrior) à une Rebecca Romijn efficace en passant par un Edgerton subjugant. Car le grand gagnant du film est bien son héros Sliv, dont l'ascencion est passionante et la chute retentissante. Un rôle que le réalisateur souhaitait confier à un certain Idris Elba initialement.... Pourquoi pas dans un spin-off ?
Points accordés par le critique : 300 points
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Euphoria
MoonLight StudiosAvant même sa sortie, nombreux auront entendus parler de Euphoria. Doté d'une scène d'amour tout ce qu'il y a de plus réelle, on peut se demander pourquoi le réalisateur a souhaité n'en faire qu'une et simuler les autres. Est ce que il souhaitait que les acteurs couchent ensemble d'abord afin qu'ils s'impregnent du rôle et rendent ainsi plus crédibles les rapports suivants ? Ou alors, magie du montage, ne les a t'il pas motivés à se surpasser dans le film avec comme ultime récompense le plaisir de s'ébattre ensemble ? Quoi qu'il en soit, le résultat est probant et ce réalisme exacerbé en devient dérangeant. Car le film est "sale", poussant vers l'extrème, montrant les plus abjects aspects de l'humanité que ce soit dans ses scènes d'amour tant répugnantes qu'elles créent une sorte de fascination, que dans les scènes de meurtres sans concession. Von Trier retrouve tous les ingrédients qu'ils aiment dans ce film entre un casting de jeunes gens beaux et troublants au multiples facettes dont le jeu les placent surement en tête de leur génération, un scénario tourmenté et polémique, découpé en deux parties comme il lui sied au rythme parfaitement dans ses cordes, et la possibilité de sublimer le tout d'une patte graphique de maître. Euphoria est du monde de ses films qu'on nommera classique car il a su apporter sa pierre à l'édification du cinéma contemporain mais le grand public n'en saura surement jamais rien, surtout en ce temps de crise ou la dernière chose qu'on a envie de voir est la direction ultime que pourrait prendre notre malheur. Miroir pour le spectateur qui lui montre sa propre déchéance, ses excès, Euphoria est un film glacial, pessimiste et violent pour son spectateur. A tel point qu'à la rédac, on compte regarder deux ou trois DVDs de comédies pour essayer de se remettre de ce revisionnage sans avoir à s'ouvrir les veines dans notre baignoire.
Points accordés par le critique : 400
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Trophies Hunters
Kannon FilmsAvec à la croisée des mondes, Chris Weitz n'avait fait qu'effleurer la "science fantasy". Le récit de Trophies Hunters lui donne donc l'occasion de renouer avec un univers dont il aurait pu exploiter la richesse si seulement il avait su travailler à petit budget. Bien qu'inventif et ayant su tirer parti d'un tournage réalisé au Kenya pour créer des décors intéressants, on sent que le réalisateur n'a pas pu aller au bouts de ses idées, voir même une certaine frustration. Cela ressurgit d'ailleurs sur les acteurs qui privés de confort en pleine brousse (selon les interviews donnés par l'équipe) en deviennent juste passables pour Perlman et Goldberg, voir carrément mauvais pour Vosloo qui sous 3 tonnes de maquillage par 40°C à l'ombre n'arrive plus à jouer la comédie tant il est au bord du décès. Reste la performance de Jeffrey Combs totalement délirant dans son rôle de pilier de bar intergalactique que nous vous conseillons fortement. Qu'on se le dise, Trophies Hunters n'est pas froncièrement mauvais. Un projet surement plein de bonne volonté mais fort mal abouti.
Points accordés par la critique : 100 points
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Le Masque de cire
Harmore ProductionsQuelconque serait peut être le mot pour dépeindre Le Masque de cire. La faute a qui ? Allez savoir.... En un sens, le film possède son lot de défauts mais ceci sont tous pardonnés assez facilement par le spectateur. Certes les confrontations répétés entre les deux héros les privent d'une certaine alchimie mais en même temps, il faut avouer que ceux-ci sont vraiment des "gueuleurs" hors pair et que James Gunn a su diriger ses acteurs à la perfection. Le réalisateur n'est en revanche pas à son meilleur avec cette tentative dans le thriller mais se rattrape par une touche graphique agréable et des musiques remplissant leur objectif bien que parfaitement oubliables. Quelque part, Le Masque de Cire rappelle beaucoup les séries télé actuelles et à n'en pas douter, il y a un public pour ça même si pour nous même si pour nous, la tiédeur reste de mise. Une série B qui a le moins le mérite ne pas pêter plus haut que son .... Hum, on se quittera là dessus.
Points accordés par le critique : 200 points
Points à l'issu de cette semaine :
Timely Productions : 0 + 50 + 500 = 550 points
No Limit Productions : 0 + 300 + 430 = 730 points
Kannon Films : 0 + 100 + 450 = 550 points
Moonlight Studios : 0 + 400 + 100 = 500 points
Harmore Productions : 0 + 200 + 360 = 560 points